La consommation d’eau douce pour l’agriculture représente plus de 70% de la consommation des réserves d’eau de la planète. Au Sénégal, les prélèvements sur les ressources en eau à des fins agricoles s’élèvent même à 93% de l’eau douce disponible.

Selon les prévisions de la FAO, d’ici à 2030, le taux des prélèvements en eau pour l’agriculture augmentera d’environ 14%, et les terres irriguées s’étendront ultérieurement de 45 millions d’hectares dans 93 pays « en développement ». La pression sur les ressources en eau est donc croissante, tout comme le défi pour l’agriculture d’aujourd’hui et de demain.

 

Au cours des dernières années, de nombreux pays d’Afrique subsaharienne se sont engagés dans la construction d’infrastructures hydro-agricoles pour répondre aux besoins croissants de l’agriculture.

        

RÉALISATION D’INFRASTRUCTURES HYDRO-AGRICOLES

La réalisation d’infrastructures hydro-agricoles telles que les barrages, les digues anti-sel et les forages vise à combler les besoins croissants du secteur agricole en eau. Les populations de cinq régions du bassin arachidier (Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack et Thiès) ont été invitées à identifier leurs besoins en la matière et à soumettre une demande de projet. Un processus de consultation et de concertation a donc été mis en place au sein des communautés, auquel ont participé les agriculteurs, les chefs de village, les femmes et les jeunes. Au total, quelque 200 communautés rurales ont introduit une demande de projet.

 

Source : Social.shorthand

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