Originaire d’Afrique, la pastèque encore appelé melon d’eau se nourrit littéralement de chaleur. Elle est aujourd’hui l’un des fruits les plus appréciés au Sénégal surtout pendant l’été.

Le nom « Pastèque » provenant du portugais « Pastèque » lui-même venant de l’arabe « Batekh » qui signifie l’aliment des dieux, est consommé partout dans le monde même si l’appellation diffère. Au Sénégal, elle est plus connue sous le nom de « xaal ». En période d’été, ce fruit, très apprécié par les populations, inonde les routes de la capitale. Certains marchés portent même son nom, c’est à l’image du « marché xaal »  à Rufisque. Les pastèques au Sénégal proviennent en général du Walo, du Saloum, du Djolof d’ailleurs c’est les trois types de pastèques qui existent.

Daouda Diouf  est un vendeur de pastèques à Keur Mbaye Fall. Depuis huit ans, il s’active dans cette activité qui lui permet de gagner sa vie. La facilité du transport de ce fruit et sa capacité de conservation à long terme est une aubaine pour la commercialisation. Et cela au grand bonheur des vendeurs mais également des clients. Puisque, selon Daouda Diouf, « les pastèques sont aussi très bonnes pour la santé car elles ont des vitamines A et C et. Elles contiennent beaucoup d’eau (92%) et en plus sa chair verte est bonne  pour les animaux notamment pour les moutons»… Ces propos sont bien partagés par André Ngom, un client et père de famille logé aussi à Keur Mbaye Fall. Ce dernier  vient régulièrement dans cette place pour acheter des pastèques pour sa famille. Il témoigne : «les pastèques sont très bonnes pour la santé car un médecin m’avait dit qu’elles sont très bonnes pour les femmes en état de grossesse. Elles facilitent également la digestion, la circulation sanguine, les hypertensions, etc. En plus, les pastèques ne sont pas chères, avec 1200 francs seulement, je peux me payer une pastèque qui sera destinée à toute ma famille. »

Au Sénégal, la culture de pastèques ne cesse de croitre. De  13 940 pastèques dans la période 2011/2012, elle est passée à 17 955 dans les cinq dernières années. Une consommation qui est l’image de sa production, d’où’ la nécessité aujourd’hui de rompre avec sa culture saisonnière.

 

Thérèse Ndiaye

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